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COVID-19

Le drame produit par le développement d'une épidémie mondiale impose la description détaillées de l'évolution de la situation, de ses conséquences et des méthodes mises en oeuvre pour limiter les domages produits.

 La gravité et l'évolutivité de l'épidémie de Covid-19 impose la production d'analyses critiques des décisions prises dans des délais cours . Le discours du 14 avril du président de la République a été à la fois long et imprécis. Les deux interventions du Premier ministre ont été encore plus longues, mais le passage à l'acte justifiait cette présentation détaillée.

Le lien vers une table des sujets traités donne accès à des  textes de commentaires ou d'analyses techniques, personnels ou lus au cours de ces derniers mois.

Texte personnel sur les erreurs de gestion de l'épidémie publié par le JDD le 10 mai

La situation : la phase initiale de la pandémie . Elle peut être divisée en 5 parties (résumé dans COVID-19_phase1) :

  1. espoir initial d'un contrôle des patients zéro et de leurs proches

  2. croissance exponentielle de la mortalité du 4 mars au 26 mars

  3. croissance plus lente ensuite qui est bien représentée par une fonction polynomiale au cours du mois d'avril (avec les décès hospitalisés, comme avec les valeurs globales intégrant les EHPAD et les EMS)

  4.  ce ralentissement produit une inversion de la mortalité hebdomadaire en valeur glissante le 8 avril (maximum de 3 600 pour les hôpitaux)

  5. la fin du confinement en France a permis de reprendre une vie plus proche de la normale. Les personnels hospitaliers ont pu revenir à une vie professionnelle "normale" et mesurer la qualité exceptionnelle de leur implication dans ce drame.

La suite

Chaque partie de ce drame imposait des décisions pertinentes et adaptées dans un délai court. 

Nous sommes maintenant dans une période de croissance plus lente de l'épidémie, sans que nous puissions être assurés de son contrôle. Nous allons être confrontés, comme dans les mois passés, à des retards décisionnels dont les conséquences peuvent être importantes. La période des recommandations est dépassée. L'organisation sélective des dépistages, le port obligatoire et permanent des masques, l'interdiction des réunions dépassant un nombre défini en fonction de l'évolution du nombre de personnes atteintes doivent devenir des obligations et non des mesures verbales.