CPA - 1995
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Amiante

Compte rendu de la réunion plénière

du 11 Janvier 1995

Participants :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Daniel Bouige

Mme Joëlle Carmes

MM. Pierre Daull

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Michel Odet

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Bernard Votion

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Excusés :

M. Francis Béard

M. le Pr Patrick Brochard

Bernard Giboin

Daniel Hébert

Jean Le Roux

Jean-Luc Pasquier

Renaud Peirani

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

Le comité plénier est heureux et honoré d'accueillir M. le Pr Jacques Ameille qui a accepté de suivre nos travaux.

Par ailleurs, nous apprenons que M. Jean-Luc Pasquier qui fait partie du CPA depuis 1984 s'apprête à quitter le Ministère du Travail pour rejoindre l'Office de Protection contre les Rayonnements lonisants (OPRI). Les membres du CPA regrettent vivement le départ de M. Pasquier et rendent hommage à son action au cours de ces dix années.

1 - Réunion du 20 décembre 1994 au Ministère du Travail

Cette réunion avait pour objet de faire un point sur les problèmes de santé posés par l'utilisation de l'amiante. Y ont participé des représentants du Ministère du Travail, de la Santé, des scientifiques parmi lesquels le Pr Ameille, M. Laforest, le Dr Raffaelli membres du CPA, ainsi que le Pr Fournier (F. Widal), le Pr Goldberg (INSERM), M. Pezerat...

Le Ministère du Travail nous fera parvenir, dès que possible, le compte rendu de cette réunion.

 

Un certain nombre de décisions ont été prises ou annoncées à cette occasion :

  • le Ministère du Travail lancera en 1995 une action prioritaire auprès des inspecteurs du travail. Cette action aura pour objet de vérifier le respect de la réglementation existante en apportant une attention toute particulière aux opérations de maintenance ;
  • l'INSERM effectuera, à la demande du Ministère du Travail, une synthèse des connaissances scientifiques;
  • les modifications suivantes pourraient être apportées à la réglementation existante :

    - reprise de la circulaire du Ministère de la Santé concernant les procédures de traitement des flocages sous la forme d'un décret ou d'un arrêté en insistant sur les voies alternatives à l'enlèvement ;

    - adaptation de la réglementation existante aux travaux de maintenance au cours desquels on peut observer des pics d'exposition significatifs en terme de risque ;

    - mise en place d'un texte faisant obligation à l'employeur de tenir à disposition une cartographie des bâtiments;

  • une journée d'information à l'intention des inspecteurs du travail, portant sur le déroulement d'un chantier de déflocage sera organisée au mois de mai. Un film sera produit pour cette occasion ;
  • mise en place d'un agrément pour les laboratoires effectuant les mesures en microscopie électronique à transmission (TEM).

Le CPA serait heureux d'accueillir le Pr Goldberg (INSERM) qui a présenté lors de cette réunion les données du registre du cancer. Le secrétariat se rapprochera de lui.

2 - Groupe de travail EVALUTIL

La réunion qui devait se tenir dans la matinée a été annulée, une nouvelle date sera proposée très prochainement. Le CPA renouvelle son soutien à l'étude EVALUTIL, et souhaite qu'elle se poursuive en 1995.

3 - Suivi post-professionnel

L'AFA devrait nous faire parvenir très prochainement un bilan complet des actions en cours dans l'industrie de transformation.

Une fois de plus, l'accent est mis sur la mauvaise volonté de certaines entreprises du secteur de la chimie à accéder au souhait de retraités de bénéficier d'un suivi post-professionnel.

3 - Activités du CPA

3. 1 - Compte rendu 1994

L'année 1994 à été marquée par une recrudescence d'activité, un compte rendu est diffusé.

3. 2 - Réédition de la brochure "l'amiante et votre santé"

Le guide "L'amiante et votre santé" destiné au personnel exposé professionnellement aux poussières d'amiante est épuisé. Les remarques suivantes sont faites par rapport aux corrections proposées pour la nouvelle édition :

  • page 1 :

    - Mme Carmes appartient à la sous-direction de la veille sanitaire et non à la sous-direction de la prévention générale et de l'environnement ;

    - M. Hébert représente la société Ferlam,

    - M. Latty est Administrateur de Latty International et non plus Président,

    - M. Pasquier ne fait plus partie du CPA en raison de son changement de fonction, son successeur n'est pas désigné,

  • page 5 : l'ajout demandé est supprimé.
  • page 19 : la rédaction a été revue afin de tenir compte de l'existence de 2 seuils, l'un pour le chrysotile et le second pour les amphiboles :

    "... Le rôle de votre employeur est de rechercher les causes de risques sur le lieu de travail, de mettre en oeuvre les moyens techniques nécessaires pour réduire l'empoussièrement au niveau le plus bas.

    La réglementation impose une limite maximale d'exposition pour les fibres d'amiante-chrysotile de 0,6 fibre par cm3 et pour les fibres d'amiante-amphibole de 0,3 fibre par cm3.

    Par la voix de son organisation professionnelle, votre employeur a pris l'engagement d'abaisser ces seuils d'exposition

  • au niveau le plus bas possible,
  • partout où cela est possible,
  • dès que cela est possible.

    Votre employeur doit également vous informer des risques possibles entraînés par votre travail et des moyens qui sont à votre disposition pour vous protéger, vous et vos camarades d'atelier."

    La version complète des corrections est proposée sur papier vert.

3. 3 - Projet de film d'information destiné au personnel des industries utilisatrices (chimie, métallurgie ... )

Au cours de l'année passée, nous avons, à plusieurs reprises, reçu la demande d'un document vidéo destiné à l'information du personnel des entreprises utilisatrices de produits à base d'amiante : industrie chimique, métallurgie... Nous avons donc pensé répondre à cette demande en préparant un document qui serait en quelque sorte une version animée de la brochure "l'amiante et votre santé".

Ce petit film, de 5 à 10 mn, tenterait de répondre brièvement aux questions suivantes :

- Qu'est-ce que l'amiante ?

- Quels sont les risques que ce matériau peut faire courir à la santé ?

- Quels sont les matériaux susceptibles de contenir de l'amiante ?

- A quoi ressemblent-ils ?

- Comment se protéger ?

Le secrétariat proposera prochainement un projet au comité plénier.

4 - Divers

  • Non ratification par la France de la convention amiante du BIT

La France n'a toujours pas ratifié la convention du BIT pour des raisons tenant à son appartenance à l'Union Européenne et de nature juridique.

Cependant, plusieurs membres du CPA font remarquer que, si au niveau français, cette non ratification n'a aucun effet sur la réglementation, au niveau international, le fait que la France ainsi qu'un certain nombre de membres de l'Union Européenne n'aient pas ratifié ce texte peu servir de prétexte à des nations du tiers monde pour retarder leur signature et par là, l'application des recommandations.

  • Biennale de l'Association Internationale de l'Amiante

La biennale de l'AIA se tiendra à la fin du mois de Mai 1995, comme à l'habitude les membres du CPA y sont conviés. Le programme vous en sera adressé dès que possible.

 

Documents remis en séance :

  • compte rendu d'activité 1994
  • propositions de mise à jour du guide "l'amiante et votre santé"
  • Newsletter de l'AIA
  • coupures de presse

93/95SV/CD14/02/95

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Comité Permanent

Amiante

Propositions de modifications à la réédition

de l'amiante et votre santé

Page 1 : le texte est remplacé par :

"Le Comité Permanent Amiante est composé au 1er février 1995 de

M. le Pr Jacques Ameille Hôpital Raymond Poincaré - Garches

Mme Laurence Aviragnet Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, Direction des Relations du Travail

M. Francis Béard Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville, Sous-Direction de la Veille Sanitaire

M. le Pr Jean Bignon Clinique de Pathologie Respiratoire Unité INSERM 139 - Hôpital Intercommunal de Créteil

M. Daniel Bouige Asbestos International Association (A. I. A.)

M. le Pr Patrick Brochard Groupe Hospitalier Pellegrin - Bordeaux

Mme Joëlle Carmes Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville, Sous-Direction de la Veille Sanitaire

M. Patrice Chemin Ministère de l'Environnement

M. Pierre Daull Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (C.F.T.C.)

M. Emmanuel Georget Ministère du Logement - Direction de l'Habitat et de laConstruction

M. Bernard Giboin Asbestos International Association (A. I. A.)

M. Daniel Hebert Ferlam

M. François Hébrard Association Française de l'Amiante (AFA)

M. Jean-Claude Laforest Institut National de Recherche et de Sécurité (I.N.R.S.)

M. Cyril X. Latty Administrateur de Latty International

M. Hubert Leclercq Éternit

M. Michel Lelarge Confédération Française Démocratique du Travail (C.F.D.T.)

M. Jean Le Roux Confédération Générale du Travail Force Ouvrière (C.G.T.-F.O.)

M. Dominique Moyen Directeur Général de l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS)

M. Michel Odet Personnalité qualifiée

M. Renaud Peirani Ministère de l'industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce Extérieur

M. le Dr Claude Raffaelli Médecin du Travail - GISTAF

Mme le Dr Marie-Claude Ravault Confédération Générale des Cadres (C.F.E. - C.G.C.)

M. René Reboul Confédération Française Démocratique du Travail (C.F.D.T.)

M. André Tanty Confédération Générale du Travail (C.G.T.)

M. le Pr Alain-Jacques Valleron Santé Publique (biostatistique-informatique médicale INSERM U 263 - Faculté de Médecine Saint-Antoine-Paris

M. Bernard Votion Personnalité qualifiée

En vue de contribuer à la prévention des risques liés à l'utilisation de l'amiante et à l'information des personnes concernées par ce sujet, le CPA a décidé, en 1983, de créer un certain nombre de groupes de travail chargés d'approfondir les questions qu'il considère comme les plus importantes et les plus urgentes.

Parmi ces groupes, l'un s'est consacré à la préparation d'un document destiné à l'information du personnel des entreprises travaillant l'amiante ou les produits à base d'amiante : "L'amiante et la santé". Ce document est destiné à l'information des responsables dans les entreprises. Ce terme "responsables" désigne tout à la fois l'encadrement hiérarchique, les délégués aux Comités d'Hygiène Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), les délégués syndicaux et les délégués du personnel.

Suivant la même procédure de concertation, le même groupe de travail a réalisé en septembre 1984, à partir du document destiné aux responsables, une brochure simplifiée destinée à l'ensemble des personnels appelés à se trouver au contact de l'amiante ou de matériaux à base d'amiante ; la présente brochure est en réédition.

Le CPA édite également les brochures suivantes :

  • Guide de protection du personnel - Réparation et entretien des garnitures de friction (1987)
  • Guide pratique sur les produits textiles en amiante (1994)
  • L'amiante et la santé : ce que vous devez savoir et faire savoir(, réédition 1985, réédition 1994)
  • Guide méthodologique - Diagnostic et traitement des flocages à base d'amiante (1re édition 1985, réédition 1990)
  • Livre Blanc du CPA - L'usage contrôlé de l'amiante - Utopie ou réalité ? (3ème édition 1994)

Ces ouvrages sont disponibles sur simple demande :

au

Secrétariat du CPA

10 avenue de Messine - 75008 Paris

Télécopie : (1) 42 89 00 59

Page 19 : remplacer le texte à partir de "Le rôle de votre employeur..." par :

"... Le rôle de votre employeur est de rechercher les causes de risques sur le lieu de travail, de mettre en oeuvre les moyen techniques nécessaires pour réduire l'empoussièrement au niveau le plus bas.

La règlementation impose une limite maximale d'exposition pour les fibres d'amiante-chrysotile de 0,6 fibre par crn3 et pour les fibres d'amiante-amphiboles de 0,3 fibre par cm3.

Par la voix de son organisation professionnelle, votre employeur a pris l'engagement d'abaisser ces seuils d'exposition :

  • au niveau le plus bas possible,
  • partout où cela est possible,
  • dès que cela est possible.

Votre employeur doit également vous informer des risques possibles entraînés par votre travail et des moyens qui sont à votre disposition pour vous protéger, vous et vos camarades d'atelier."

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion du groupe de travail "Bâtiment"

du 23 Janvier 1995

Participants :

Mme Laurence Aviragnet

MM. Pierre Daull

Alain Fraisse

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Michel Odet

René Reboul

André Tanty

Destinataires :

M. le Pr Jacques Arneille

Mme Laurence Aviragnet

MM. Francis Béard

Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Christian Cochet

Pierre Daull

Alain Fraisse

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Philippe de Logivière

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Alain-Jacques Valleron

Bernard Votion

Invités :

MM. François Brassens (CEP)

Michel Touron (CEP)

Claude Rzasa (Socotec)

CES :

J.-P. Hulot

S. Valtat

Nous accueillons trois représentants du COPREC (COmité professionnel de la PRÉvention et du Contrôle technique dans la construction) : M. Claude Rzasa de la Socotec et MM. Michel Touron et François Brassens de CEP, Contrôle Et Prévention.

1 - Rôle des bureaux d'études et de contrôle

Nous avons tenté de définir avec nos interlocuteurs les différentes étapes au cours desquelles ils étaient susceptibles d'intervenir lors d'une opération de traitement de flocage.

  • Diagnostic

Dès la phase de diagnostic l'expert peut guider le responsable de bâtiment :

- vers un laboratoire compétent qui fera :

une analyse d'échantillon afin de déterminer si le flocage contient ou non de l'amiante,

un ou des prélèvements d'air en microscopie électronique à balayage (TEM),

  • en réalisant en liaison avec le laboratoire la cartographie des locaux,
  • en effectuant un examen de l'état de conservation du flocage (ce qui n'est pas du ressort du laboratoire),

- en faisant la synthèse de ces données, le diagnostic, qui débouchera sur des recommandations concernant :

la surveillance des locaux floqués (métrologie),

la nécessité d'entreprendre des travaux et la nature de ces travaux en fonction des contraintes,

l'information du personnel d'entretien.

  • Élaboration du cahier des charges

Si des travaux sont nécessaires, l'expert peut ensuite participer à l'élaboration du cahier des charges puis conseiller le responsable du bâtiment lors du choix de l'entreprise.

  • Suivi de chantier

L'expert s'assurera :

- que le chantier se déroule dans de bonnes conditions d'hygiène du travail tant du point de vue de l'exposition à l'amiante que de celui de la sécurité sur le chantier (travail sur échafaudages, en milieu humide...),

- du respect du cahier des charges.

  • Restitution du chantier

L'expert s'assurera que les conditions de restitution du chantier sont conformes à la réglementation.

  • Remplacement de l'isolation

Le cabinet d'expertise pourra également proposer une solution de remplacement au flocage à base d'amiante.

  • Afin d'assurer la cohérence entre les missions des bureaux de contrôle, une mission minimale sera définie par les représentants du COPREC qui sont conviés à la prochaine réunion du groupe de travail "bâtiment".

2 - Divers

  • OCDE

Le secrétariat se mettra en rapport avec l'OCDE afin de connaître les suites données à la réunion à laquelle plusieurs membres du CPA avaient participé. L'OCDE devait nous transmettre une procédure permettant l'intervention sur les gaines floquées.

La prochaine réunion du groupe de travail "bâtiment"

se tiendra le lundi 20 mars à 9 h 30

 

Documents remis en séance :

- Liste des membres du COPREC

96/95SV/CD14/02/95

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion plénière du Comité Permanent Amiante

du 27 Mars 1995

Participants :

M. le Pr Jacques Ameille

M. Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

MM. Patrice Chemin

Pierre Daull

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Invitée :

Mlle Gilg (INSERM)

Excusés :

Mme Laurence Aviragnet

MM. Francis Béard

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Dominique Moyen

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

1 - Étude de J. Peto

Mlle Gilg à la dempnde de M. le Pr Valleron, est venue présenter l'article de J. Peto Le CPA l'en remercie. Vous trouverez ci-joint les transparents qui ont servi à sa présentation.

L'étude de Julian Peto est basée sur les déclarations de décès mentionnant le mésothéliome, de 1968 à 1991, en Grande-Bretagne. Peto a pris en compte Page auquel le sujet est décédé ainsi que son année de naissance (facteur cohorte). Pour ses prévisions, il a estimé que le facteur attaché à l'âge du sujet au moment de son décès est le même quelle que soit sa date de naissance et que le facteur lié à la date de naissance était constant pour toutes les classes d'âge. Les données concernant la cohorte 1953-1958 étant peu nombreuses, Peto a donc évalué le risque pour cette cohorte à 50 % de celui associé la cohorte 1943-1948. Par ailleurs, l'incertitude sur les prévisions est d'autant plus importante que la cohorte considérée est récente. Pour l'année 2020, Peto prévoit entre 2 700 et 3 300 décès si l'augmentation de mésothéliomes diagnostiqués est de 20 % tout les cinq ans. Les professions du bâtiment sont les plus touchées, plus particulièrement, les plombiers, charpentiers et électriciens. Parmi les facteurs d'erreur, la sur-déclaration pourrait être évaluée à 30 %.

Par ailleurs, les experts scientifiques ont confirmé que :

  • il existe un seuil d'exposition en deçà duquel on n'observe plus de cancer du poumon,
  • en l'état actuel des connaissances, s'il est clair que les amphiboles sont plus pathogènes que le chrysotile, on ne peut cependant affirmer que le chrysotile, ne peut causer de mésothéliome,
  • l'importance des pics d'exposition .

Une étude est en cours sur l'analyse des registres de mésothéliome dans la région Provence-Alpes -Côte d'azur et la région Ile de France depuis 1987. Cette étude porte sur 400 sujets (et 400 témoins).

2 - Futurs travaux du CPA

Les problèmes suivants ont été évoqués au cours de la réunion :

Hygiène et sécurité dans l'industrie

  • Sous reconnaissance des maladies professionnelles.
  • Elargissement de la mise en place du suivi post-professionnel (industrie de transformation, industries utilisatrices).
  • Comment améliorer l'utilisation sécuritaire de l'amiante-ciment ?
  • Comment remotiver les industriels ?
  • Contacts avec les industries utilisatrices ?
  • L'industrie est-elle représentée de façon satisfaisante au CPA (utilisateurs) ?
  • Comment mieux définir les populations exposées ?
  • Les valeurs limites d'exposition sont-elles adaptées à toutes les situations de travail (utilisateurs) ?

Substitution

  • Produits de substitution à l'amiante.
  • Comment s'assurer que les mesures de prévention nécessaires sont prises lors de la substitution ?
  • Quelle est la situation dans les pays qui ont banni l'amiante ?

Déchets

  • Quelle politique pour les déchets contenant de l'amiante ?
  • Comment traiter le problème de la récupération des déchets chez les utilisateurs ?

Flocages

  • Quel rôle a joué l'industrie du déflocage dans les récentes campagnes de presse ?
  • Peut-on faire venir des représentants du HSE afin de connaître les mesures prises en Grande-Bretagne ?
  • Quelle doit-être la stratégie de traitement des flocages (traitement, enlèvement) ?
  • Comment assurer la sécurité du personnel de maintenance ?
  • Quelles mesures prendre pour assurer la sécurité du personnel qui entreprend les travaux de traitement des flocages ?
  • Comment mieux assurer la protection de l'environnement lors des opérations traitement des flocages ?

Communication

  • Quelle communication du CPA vers la presse ?

Afin de mettre sur pied rapidement un programme d'action une réunion restreinte du CPA se tiendra le 25 avril prochain à 9 h 00. Comme à l'habitude, tout les membres du CPA qui le souhaite sont invités à participer à cette réunion.

Groupe de travail "perspectives"

mardi 25 avril à 9 h 00.

La prochaine réunion du groupe de travail

"bâtiment" de tiendra

le lundi 15 mai à 14 h 00.

La prochaine réunion plénière est fixée au :

mardi 16 mai à 9 h 00.

 

Documents remis en séance :

  • arrêté d'application concernant le suivi post-professionnel des salariés ayant été exposés à des agents cancérigènes.

218/95 SV/CD03/04/95

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COMPTE RENDU DE LA REUNION EVALUTIL DU 21/2/95

PRÉSENTS :

P. BROCHARD, Y. - CREAU (CRAM Normandie), G. DUFOUR (INSERM U139), Mr. HEBRARD (CPA), E KAUFFER (INRS), Mr LAFOREST (INRS), Mr LAUREILLARD (CRAMIF), F. LAUZIER (CRAMIF), D LE ROY (CRAM Normandie ), L MARTINON (LEPI), E ORLOWSKI (INSERM U139), Dr RAFFAELLI (CPA), Mr TANTY (CPA), Mme VALTAT (CPA)

OBJET :

I. Perspectives pour la poursuite de l'étude

II. Le rapport final

 

I. PERSPECTIVES POUR LA POURSUITE DE L'ÉTUDE

Il a été rappelé que les Ministères du Travail et de la Santé se sont adressés récemment à l'INSERM en demandant de préciser l'évolution prévisible de la mortalité et la morbidité en rapport avec les expositions à l'amiante dans les années à venir. Dans ce contexte il est nécessaire d'avoir une évaluation des expositions actuelles à l'amiante en France. La poursuite de l'étude EVALUTIL revêt donc un intérêt particulier pour deux raisons :

1. Les risques liés aux expositions actuelles à l'amiante concernent essentiellement les utilisateurs. En effet, le nombre de salariés exposés dans les secteurs de la production d'ouvrages en amiante diminue, parallèllement à la baisse de la consommation des produits à base d'amiante. Ce n'est probablement pas le cas des utilisateurs, dont les expositions résultent d'interventions sur l'amiante en place.

2. Les expositions de certaines catégories d'utilisateurs et notamment, les travailleurs de maintenance, restent peu connues. Les problèmes liés à l'évaluation de ces expositions ont été discutés récemment au cours d'une conférence à Cambridge (USA), consacrée aux expositions à l'amiante des travailleurs de maintenance, (publiée dans un numéro spécial de "Applied Occupational and Environmental Hygiène" du mois de novembre 1994)

Les perspectives de poursuite de l'étude EVALUTIL concernent la mise en forme de la base et son entretien, le recueil de données supplémentaires sur le terrain et l'utilisation de la base dans une démarche de prévention.

1. Mise en forme de la base données

La mise en forme est nécessaire afin de rendre la base accessible à des utilisateurs habituels (personnes ou organismes spécialisés dans la prévention du risque amiante) ou occasionnels tels que les CPAM et les médecins du travail.

Le contenu et la forme des sorties du système doivent être définis par le groupe d'étude. Ils seront consignés dans un cahier des charges. La réalisation de la mise en forme sera confiée à un informaticien. La base dans sa nouvelle forme devra gérée sous PARADOXR ou ACCESSR (choix à déterminer).

2. Complément d'informations à recueillir sur le terrain (d'observation et/ou de métrologie)

Ce complément d'information est nécessaire dans des situations des utilisateurs peu ou pas documentées. Il peut être obtenu n partie au cours de l'activité de routine (en fonction de la demande) des laboratoires participants mais il nécessite également des actions programmées spécifiquement à cet effet.

Remarques concernant ce point

- La majorité des prélèvements effectués à titre systématique, n'est pas réalisée par les CRAM mais par d'autres laboratoires agréés. Des contacts seront donc pris au niveau du Ministère du Travail afin d'examiner la possibilité d'exploiter ces données, (contact P. Brochard et bureau CT4) .

- Difficultés rencontrées au niveau de laboratoires de CRAM :

Les actions programmées dans le cadre de l'étude EVALUTIL nécessitent un long travail de prise de contacts qui n'aboutit pas toujours à la réalisation de prélèvements. De plus, elles ne sont pas reconnues actuellement comme faisant partie des missions de laboratoires des CRAM.

Il a été donc décidé de mener une action auprès de la CNAM afin de faciliter la participation de CRAM à l'étude. (Contact JC Laforest et P Lardeux)

- Les expositions observées par les contrôleurs des CRAM pourraient être sous-estimées par rapport à celles qui se produisent habituellement dans les mêmes situations. Il est possible, en effet, que les règles de prévention soient mieux respectées en présence des contrôleurs de CRAM.

Afin de documenter les expositions susceptibles de se produire en absence de toute mesure de prévention il a été proposé d'effectuer des prélèvements à l'extérieur de vêtements de protection lorsque ces mesures de protection sont appliquées en routine. Cette stratégie a été jugée préférable à la simulation en laboratoire, mais ne l'exclut pas.

- L'absence de conformité entre la base COLCHIC et la base EVALUTIL, notamment en raison d'utilisation de codes différents, a été évoquée. Un double codage au niveau d'EVALUTIL paraît souhaitable (activité de l'entreprise, profession, gestes).

3. Gestion du système

Il s'agit de la lecture et de la saisie de nouvelles informations publiées, ainsi que de l'enregistrement de nouvelles observations (en particulier des données des CRAM et de l'enquête SUMER 1995).

La gestion du système pourra être confiée à Ewa ORLOWSKI.

Ultérieurement, les interrogations de la base par différents utilisateurs pourront être gérées par l'INRS, (discussion avec JC LAFOREST)

4. Utilisation des Informations de la base

Dans le cadre d'une démarche de prévention ces informations pourraient être utilisées dans des objectifs de :

- orientation du choix de travailleurs qui doivent bénéficier d'une surveillance médicale spéciale et d'une surveillance médicale post professionnelle. - caractérisation des expositions des individus dans le cadre de réparation de maladies professionnelles au titre du tableau n° 30 et en particulier dans les cas des cancers broncho-pulmonaires.

- développement d'une matrice en vue de l'aide aux médecins du travail.

Il sera nécessaire de définir des regroupements d'informations de la base EVALUTIL, afin de pouvoir caractériser des situations analogues à celles documentées.

LA POURSUITE DE L'ETUDE EVALUTIL DEPEND DES POSSIBILITES BUDGETAIRES. Un financement est nécessaire pour :

- l'acquisition du logiciel

- le travail de l'informaticien

- le temps de gestion du système

Les possibilités de financement seront examinées auprès d'organismes tels que le CPA ou l'INRS.

II. LE RAPPORT FINAL

Quelques éléments du rapport final ont été présentés :

1. La partie "Matériel et méthodes"

2. Liste de toutes les combinaisons de professions et secteurs documentées dans la base avec indication de la source d'information (littérature, observations recueillies au cours de l'étude, observations parvenant de la base LEPI, observations parvenant de l'enquête SUMER).

3. Editions de données

Certaines catégories de données enregistrées dans la base ont été sélectionnées afin d'être éditées sous forme de rapports. Ces données peuvent être editées en fonction de divers critères (pouvant être combinés entre eux), et notamment code profession, code secteur, code opération et code objet à l'origine d'une exposition à l'amiante. Des exemples de telles interrogations pour les professions de couvreur et celle du bijoutier, pour le secteur de raffineries de pétrole, et pour l'opération de démolition ont été présentés.

4. Table des synthèses

Une table présentant une synthèse de données recensées par combinaison de profession et secteur a été constituée. Elle indique par combinaison de code secteur et profession les objets et les opérations à l'origine de l'exposition à l'amiante et fournit des évaluations de plusieurs paramètres de l'exposition en fonction de la période historique considérée. Les paramètres évalués sont : probabilité, intensité, fréquence et l'existence de pics d'exposition. Le degré de fiabilité avec lequel a été évalué chaque paramètre est indiqué. Des extraits de cette table ont été présentés. La faisabilité de synthèses automatiquement par le système a été évoquée.

Programme

  • La rédaction du rapport final doit être terminée pour le 1e avril 1995
  • La prochaine réunion du groupe se tiendra le 12 septembre 1995 à 10 heures dans la salle de conférences au 15, Rue de l'Ecole de médecine. La mise en route de la deuxième phase de l'étude fera l'objet de cette réunion.

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion du groupe de travail "Perspective"

Du 25 avril 1995

Participants :

MM. Roger Beaudoin

Daniel Bouige

Pierre Daull

André Decouflet

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Michel Lelarge

Michel Odet

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

M. André Tanty

Destinataires :

M le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr. Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr. Marie-Claude Ravault

MM René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

Les membres du groupe de travail "perspectives" sont heureux d'accueillir Monsieur Beaudoin, délégué central de la C.F.D.T. et secrétaire du C.H.S.C.T. d'Allied Signal, et Monsieur Decouflet, secrétaire du Comité d'Entreprise de la Filature de la Vère.

1 - Article de l'Hebdo de l'actualité sodak V. O.

Une mise au point sera préparée par le secrétariat et soumise à MM. Odet et Tanty. Une réponse sera également préparée en réponse à l'article de "Santé et Travail".

2 - Programme de travail pour le CPA

Le comité plénier du 27 mars dernier avait chargé le groupe "Perspectives" de proposer un programme d'action pour répondre aux questions évoquées lors de la réunion.

Bilan d'activité

Un bilan d'activité pourra être préparé afin de souligner les acquis en matières d'hygiène du travail, de protection de l'environnement et des consommateurs.

Ce bilan pourrait servir de support à des présentations effectuées par des membres du CPA dans différents établissements de transformation de l'amiante afin de rappeler à tous le chemin parcouru, les progrès effectués et la vigilance toujours nécessaire afin de maintenir un niveau de protection optimum.

Fibres de substitution

Le groupe de travail suggère que le CPA consacre une réunion plénière aux problèmes liés aux fibres de substitutions : Quelles sont les fibres utilisées en substitution à l'amiante ? Que sait-on de leur toxicité ? Quels sont les problèmes métrologiques ? Comment assurer une protection satisfaisante des travailleurs et des utilisateurs ? Quelles sont les qualités techniques de ces matériaux ?

Synthèse des connaissances scientifiques

Le Ministère du Travail, à l'issue de la réunion du 20 décembre dernier, avait souhaité confier à l'INSERM une mission d'expertise qui permettrait, de disposer d'une synthèse des connaissances scientifiques.

Le groupe de travail soutient l'initiative proposée par MM. les Pr Bignon et Brochard de s'adresser directement à M. Philippe Lazar, Directeur Général de l'INSERM, afin de mettre sur pied la task force scientifique qui piloterait cette étude.

Déchets

Comme l'avait suggérée M. Chemin. un groupe de travail pourra se consacrer aux problèmes des déchets : Quel type de décharge pour quels déchets ? Quelles sont les méthodes de destruction de l'amiante ? A quel prix ? ...

Suivi post-professionnel

Aucune action d'information auprès des retraites ne semble souhaitable tant que les structures permettant le bon fonctionnement de ce suivi ne sont pas en place. En revanche, une action auprès du Ministère du Travail et des contacts avec la Caisse National d'Assurance Maladie paraissent nécessaires.

Utilisateurs de produits à base d'amiante

La version définitive du rapport du groupe de travail Évalutil sera très prochainement disponible. Il serait souhaitable de la diffuser assez largement et, ainsi qu'il a été prévu, de mettre à disposition des médecins du travail la banque de données, par l'intermédiaire des CRAM.

Entreprises transformatrices non membres de l'AFA

Une initiative du CPA parait nécessaire auprès des entreprises transformatrices d'amiante non membre de l'AFA. Cette initiative pourrait prendre la forme d'un courrier informatif du CPA

Flocages

Le groupe de travail "Bâtiment" du lundi 15 Mai sera consacré à l'élaboration d'une nouvelle politique dans ce domaine

Par ailleurs :

  • Plusieurs membres du groupe de travail souhaitent que le principe de la participation du CPA aux travaux de la biennale de l'A.I.A. soit réévoqué en cause lors de la prochaine réunion plénière.
  • Politique d'ouverture de l'industrie

      Il est souhaité que l'industrie développe une politique d'ouverture vis à vis des de l'ensemble de ses interlocuteurs.

      L'industrie pourrait s'engager sur un accord volontaire qui reprendrait les termes de la Convention de Progrès.

      De plus, les récents événements médiatiques ont montré l'absence d'information des journalistes quant aux conditions actuelles de travail dans l'industrie de transformation de l'amiante. Il serait souhaitable mieux faire connaître les progrès effectués en faisant visiter quelques établissements à des journalistes.

Les établissements pourraient également organiser des journées portes ouvertes.

 

Documents remis en séance :

  • Courriers de MM. Beaudoin et Decoufflet

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Comité

Permanent Amiante

Compte rendu de la réunion du groupe de travail "Bâtiment"

du 15 mai 1995

Participants :

MM. François Brassens

Patrice Chemin

Pierre Daull

Alain Fraisse

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean-Claude Musy (GETAP)

Michel Odet

René Reboul

Mme le Dr Ravault

MM. Claude Rzasa (COPREC SOCOTEC)

André Tanty

Michel Touron (COPREC - CEP)

Michel Truchet (Algoe management)

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

MM. Francis Béard

Daniel Bouige

NI. le Pr. Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Christian Cochet

Pierre Daull

Alain Fraisse

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Philippe de Logivière

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr. Claude Raffaelli

Mme le Dr. Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Alain-Jacques Valleron

Bernard Votion

CES :

J-P. Hulot

S. Valtat

Procédures élaborées par l'OCDE pour le personnel d'entretien amené à effectuer des opérations ponctuelles sur dans des locaux floqués

Nous restons en attente de documents complémentaires. Le CPA renouvelle son attachement à la mise en place de protections permettant d'intervenir dans des conditions d'hygiène et de sécurité satisfaisante pour les personnes et assurant une bonne protection de l'environnement.

Projet de brochure : "identification des flocages"

Les modifications suivantes ont été demandées :

- page 1, préambule : suppression du paragraphe : "Il existe par ailleurs... lorsqu'ils sont en place."

- page 2, 1) archives, 1er paragraphe, supprimer : "ou des factures"

- page 2, 1) archives, 3ème paragraphe, modifier: "... ne comportent pas..." en "... ne devraient pas comporter..."

- page 3, 2.b) analyse des échantillons, déplacement du dernier paragraphe : "Le rapport d'analyse devra préciser la méthode d'analyse qualitative utilisée, ainsi que la nature de la bu des variétés minéralogiques impliquées (chrysotile, crocidolite, amosite). En outre, le rapport devra établir s'il s'agit d'amiante pur, d'un mélange d'amiante et de fibres minérales artificielles, ou de fibres minérale artificielles seules." après le 2ème paragraphe.

- page 4 ajout dans la bibliographie de la référence à la circulaire du 15 septembre 1994.

- simplification du graphique

Mission minimale permettant la cohérence entre les missions des bureaux de contrôle

Les membres du CPA insistent sur le fait que les mesures de protection pour les personnels intervenant sur les flocages, les conditions de restitutions des bâtiments (santé des occupants), les mesures de protection de l'environnement sont les problèmes clefs sur lesquels doivent être basés toute mission de ce type.

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion plénière du Comité Permanent Amiante

du 16 mai 1995

Participants :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Daniel Bouige

Mme Joëlle Carmes

Pierre Daull

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Michel Odet

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Invitée :

Mlle Gilg (INSERM)

Excusés :

MM. Francis Béard

Bernard Votion

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

1 - Réponse au magasine "Santé et travail"

Deux modifications sont demandées:

- 3ème page, 2ème paragraphe: remplacer "... mais la défense d'une activité industrielle et d'un outil de travail utilisant ce matériaux..." par "... mais de la gestion d'un risque industriel et de la défense d'un outil de travail utilisant ce matériaux...". 3ème page, 5ème paragraphe : remplacer "... l'amiante..." par ... l'amiante/chrysotile...".

2 - propositions d'actions

2.1 - Synthèse des connaissances scientifiques

A la suite de la réunion du Ministère du Travail du 20 décembre 1994, il a été décidé qu'une synthèse de l'ensemble des connaissances scientifiques serait demandée à l'INSERM.

Il serait utile d'approfondir deux points :

- d'une part, valider les études existantes afin de pouvoir s'appuyer sur celles dont les conclusions sont fiables,

- d'autre part, faire un point de la situation épidémiologique en France.

2.2 - Utilisateurs de produits à base d'amiante

L'étude Evalutil devrait permettre de mieux évaluer les risques pour les utilisateurs de produits à base d'amiante. Elle sera disponible très prochainement, et fera l'objet d'une présentation à une prochaine réunion du CPA.

2.3 - Flocages

Les travaux du CPA. dans ce domaine se limiteront à des avis techniques. Les contacts avec les bureaux de contrôle seront poursuivis afin de s'assurer la procédure de qualification qui est en cours de mise en place prendra en compte les valeurs auxquelles le CPA. est attaché.

2.4 - Proposition de norme

M. Peirani propose un projet de norme concernant les procédures d'intervention sur les matériaux isolants à base d'amiante qu'il s'agisse de flocage ou de matériaux utilisés pour le calorifugeage lors de travaux d'entretien.

Dans un premier temps, cette norme servirait de référence aux personnels d'entretien qui doivent intervenir sur des matériaux susceptibles de contenir de l'amiante. Actuellement, ces personnels ne possèdent aucun document permettant de les guider dans des opérations dont nous savons qu'elles peuvent présenter, pour leur santé, un risque significatif.

Dans un deuxième temps cette norme pourrait être rendue obligatoire.

2.5 - Déchets

Les membres du CPA. sont à la disposition du Ministère de l'Environnement afin de lui apporter les avis techniques qu'il pourrait souhaiter.

2.6 - Suivi post-professionnel

Le décret n° 93-644 du 26 mars 1993 permettait à une personne qui avait été exposée àl'amiante au cours de sa vie professionnelle de bénéficier d'une surveillance médicale post-professionnelle. Le Ministère du Travail et le Ministère de la Santé ont publié un arrêté précisant les modalités de mise en place de ce suivi. Les CPAM sont maintenant en attente du texte interprétatif de cet arrêté.

Un contact avec M. Lardeux (CNAM) sera pris afin connaître l'état d'avancement de ce texte.

Le Docteur Raffaelli fait une présentation du pré-rapport sur la surveillance médicale post-professionnelle par le GISTAF.

2.7 - Fibres de substitution

Le CPA. consacrera sa prochaine réunion plénière aux différents aspects des problèmes posés par la substitution.

2.8 - Visites d'établissements

Des membres du CPA pourraient participer à des visites d'établissements comme cela avait été le cas dans les premières années après la création du - CPA. Ces visites seraient l'occasion d'un dialogue avec les salariés des entreprises et plus particulièrement les représentants des CHSCT.

2.9 - Demandes d'audiences auprès des pouvoirs publics

Selon le contexte, des demandes d'audiences pourraient être faites auprès des cabinets des Ministres de l'Environnement, de l'Industrie, de la Santé, du Travail. Ces demandes d'audience seront effectuées en après consultation de l'ensemble des membres du CPA et en coordination avec les représentants des Ministères concernés au CPA.

2.10 - Bilan d'activité

Un petit document de synthèse présentant les actions du CPA. depuis sa création sera préparé afin de servir de support aux interventions que les membres du CPA. pourraient être amenés à faire.

La prochaine réunion plénière se tiendra le

lundi 3 juillet à 14 h

Le prochain groupe de travail "Bâtiment"

se réunira le lundi 26 juin à 14 h

Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion du groupe de travail "Bâtiment"

du 26 juin 1995

Participants :

MM. Pierre Daull

Daniel Ferrand (COPREC - SOCOTEC)

Alain Fraisse

Daniel Garrouty (APAVE Sud-Ouest)

François Hébrard

Philippe Huré

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Michel Lelarge

Philippe de Logivière

Michel Odet

Mme le Dr Ravault

MM. André Tanty

Michel Touron (COPREC - CEP)

Michel Truchet (Algoe management)

Dominique Villard (Algoe management)

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

MM. Francis Béard

Daniel Bouige

M. le Pr. Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM. Patrice Chemin

Christian Cochet

Pierre Daull

Alain Fraisse

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Serge de Langsdorff

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Philippe de Logivière

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr. Claude Raffaelli

Mme le Dr. Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Alain-Jacques Valleron

Bernard Votion

CES :

S. Valtat

 

1 - Projet de brochure "Identification et caractérisation des flocages à base d'amiante dans les bâtiments"

Les modifications suivantes sont apportées au projet qui sera proposé au prochain comité plénier :

  • page 2, 1) Archives, 1er paragraphe : ajouter "et factures" après "offres".
  • page 2, 1) Archives, 2ème paragraphe : remplacer "permettront d'identifier" par "pourront permettre d'identifier".
  • page 2, 1) Archives, 3ème paragraphe, 2ème ligne : supprimer le second "pas".
  • page 2, 2) Détermination minéralogique, 2.a), 2ème alinéa: supprimer "à l'aide d'un petit tube".
  • page 2, 2) Détermination minéralogique, 2.a), 4ème alinéa : remplacer par "L'opérateur doit porter lors de l'échantillonnage une protection respiratoire appropriée de type P2.", et ajouter la référence au décret et à la norme concernant les protection respiratoires.
  • page 3, 2) Détermination minéralogique, 2.a), 1er alinéa : remplacer par "Effectuer échantillonnage lorsque les locaux sont inoccupés, sauf impossibilité technique".
  • Diagramme : corriger "compétent" en "compétent".

2 - Rôles de conseil et de contrôle

Nous avons tenté au cours des discussions de mieux définir le rôle de chacun des intervenants : laboratoire, bureau de contrôle, maîtrise d'oeuvre, engineering, entreprise de traitement... dans chacune des étapes suivantes :

  • Conseil : diagnostic (cartographie du bâtiment, analyses de matériaux, analyses d'air, examen de l'état de conservation du flocage), choix des solutions appropriées, définitions de procédures d'intervention, établissement du cahier des charges, choix de l'entreprise.
  • Exécution : mise en oeuvre du chantier, surveillance.
  • Restitution : conformité à la réglementation et au cahier des charges.

Le COPREC a tenté d'établir un canevas définissant une mission minimale qui pourrait servir de base au interventions des bureaux de contrôle. Il est apparu au cours des discussions la nécessité d'élargir cette mission minimale aux opérations de conseil, que se soit lors de la phase du diagnostic où il est nécessaire de faire une synthèse des données (analyses, état du flocage, situation du flocage dans le bâtiment ... ) afin de proposer une solution adaptée, lors de l'établissement du cahier des charges, ou lors de la définition des procédures de travail pour le personnel d'entretien.

Par ailleurs, la société Algoé Management s'est rapprochée de I'OPQIBI qui est entrain de mettre en place une qualification "environnement". Dans un premier temps il avait semblé possible d'ajouter un module "amiante" à cette qualification ; mais il semble préférable de définir une qualification "amiante" indépendante.

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion plénière du Comité Permanent Amiante

du 3 juillet 1995

Participants :

M. Daniel Bouige

M. le Pr Patrick Brochard

MM. Pierre Daull

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Bernard Votion

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr. Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr. Claude Raffaelli

Mme le Dr. Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Excusés :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Aviragnet

M. Francis Béard

Mme Joëlle Carmes

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

1 - Position des syndicats sur l'usage contrôlé

  • Par un courrier du 6 juin dernier la CGT nous faisait part de sa décision de ne plus participer aux travaux du CPA.

    M. Michel Odet regrette profondément cette décision qui a été motivée par deux problèmes : l'absence de suivi post-professionnel et l'absence de réponse des scientifiques aux affirmations de M. Pezerat.

  • Une réunion s'est tenue, le 4 juillet dernier, à la CFDT. Une partie des interlocuteurs, principalement des salariés des entreprises de l'industrie de transformation, était opposée au bannissement, l'autre, y était favorable. Les arguments énoncés étant que les pouvoirs publics devaient prendre le relais du CPA afin de résoudre les problèmes liés aux flocages, à la sous-reconnaissance des maladies professionnelles, au suivi post-professionnel et à la substitution, l'amiante ne devant être utilisé qu'exceptionnellement.
  • Au sein de la CGC et de la CFTC la situation est stable, pour l'instant.

 

2 - Position des scientifiques

Les scientifiques membres du CPA doivent actuellement faire face à deux difficultés : d'une part, le goût pour le scandale de la plupart des journalistes et d'autre part, la suspicion dont ils font l'objet en raison leur appartenance au CPA.

Le mouvement actuel a été initié par l'association Alert à la suite de la publication du rapport de J. Peto. Ce travail est fiable pour la Grande-Bretagne mais pas forcément extrapolable à d'autres pays.

Le problème de fond est le suivant : peut-on accepter manipuler des matériaux contenant un cancérigène de classe sans savoir si les méthodes de prévention seront appliquées ?

En France, les études en cours (études cas-témoins, enquête CRAM, Évalutil) laissent des inquiétudes concernant les utilisateurs de produits à base d'amiante; de produits anciens (flocages, isolation ... ) mais aussi de produits actuellement mis sur le marché.

Les expositions en cause étant relativement faibles, la seule pathologie qui risque d'apparaître est le mésothéliome. Si le mésothéliome reste une maladie rare entre 500 et 1 000 cas par an-, le nombre des personnes exposées n'a probablement pas diminué depuis 1980.

Les résultats des différentes études épidémiologiques sont difficilement interprétables. Il semble néanmoins que l'on puisse dire que le risque de développer un mésothéliome soit plus important après une exposition aux amphiboles qu'une exposition au chrysotile. Cette différence est difficile à évaluer car :

- le mésothéliome étant un cancer relativement rare il est nécessaire, pour obtenir des résultats significatifs, d'étudier une cohorte très importante,

- les cohortes sont souvent exposées à plusieurs types de fibres et le chrysotile était fréquemment contaminé par des amphiboles,

- les études faites chez les mineurs ne sont pas extrapolables à l'industrie probablement en raison des modifications dans la structure des fibres après leur extraction.

Le rapport demandé à l'INSERM probablement disponible avant la fin de l'année permettra peut-être de clarifier le débat.

Par ailleurs, la mise en place d'un groupe de travail comprenant des représentants du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France et du Conseil Supérieur de Risques Professionnels permettrait peut-être d'apporter les outils réglementaires manquants.

  • Etude Évalutil

Le rapport final a été diffusé aux membres du CPA et à ceux du groupe de travail. Il est encore nécessaire, afin de permettre un accès plus facile à la base de données, d'améliorer la présentation informatique. ce devrait être chose faite à la fin de 95. La base pourrait alors être mise à la disposition des médecins du travail par l'intermédiaire des CRAM.

Un petit document rappelant les situations à risque mises en évidence par l'étude pourrait être édité sous réserve de l'accord du réseau National de Santé Public. Une note documentaire (INRS) pourrait également être rédigée.

3 - Brochure "ldentification" et caractérisation des flocages à base d'amiante dans les bâtiments"

Le comité donne sont accord pour l'édition de cette brochure destinée au grand public.

Trois journalistes -AFP (environnement et santé), Le Figaro- ayant demandé à rencontrer des membres du CPA, la brochure leur sera présentée à cette occasion.

La prochaine réunion plénière se tiendra le :

Lundi 25 septembre à 14 h 00

 

Documents remis en séance :

  • fax de M. le Pr Alain-Jacques Valleron,
  • échange de courriers avec la CGT,
  • note de M. Michel Lelarge à l'attention de la CFDT,
  • dossier contenant des documents du COSALM sur les fibres, une classification des fibres de substitution à l'amiante, circulaire DRT n° 95/4 du 12 janvier 1995 concernant les valeurs limites admises pour les concentrations de fibres céramiques, fibres de roche, fibre de verre,
  • projet de texte pour la brochure "identification et caractérisation des flocage à base d'amiante dans les bâtiments",
  • nouvelle édition de la brochure "l'amiante et votre santé" et réédition du guide textile,
  • articles parus dans le Lancet du 13/05/95,
  • dossier remis lors de la conférence de presse de la FNATH/Alert.

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Comité Permanent

Amiante

Compte rendu de la réunion plénière du Comité Permanent Amiante

du 25 septembre 1995

Participants :

MM. Daniel Bouige

Pierre Daull

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr Claude Raffaelli

Mme le Dr Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

Bernard Votion

Destinataires :

M. le Pr Jacques Ameille

Mme Laurence Aviragnet

M. Francis Béard

M. le Pr Jean Bignon

M. Daniel Bouige

M. le Pr. Patrick Brochard

Mme Joëlle Carmes

MM Patrice Chemin

Pierre Daull

Emmanuel Georget

Bernard Giboin

Daniel Hébert

François Hébrard

Jean-Claude Laforest

Cyril X. Latty

Hubert Leclercq

Michel Lelarge

Jean Le Roux

Dominique Moyen

Michel Odet

Renaud Peirani

M. le Dr. Claude Raffaelli

Mme le Dr. Marie-Claude Ravault

MM. René Reboul

André Tanty

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

M. Bernard Votion

Excusés :

M. le Pr Jacques Ameille

M. Jean Le Roux

M. le Pr Alain-Jacques Valleron

CES :

Jean-Pierre Hulot

Sophie Valtat

1 - Le CPA, quelle structure aujourd'hui ?

  • Les Ministères du Travail, de la santé, de l'Environnement, et du Logement ont fait part de leur décision de ne plus participer aux travaux du CPA dès lors qu'une commission interministérielle chargée de la prévention et de la protection de la population serait mise en place. Un courrier devrait parvenir au secrétariat du CPA dans ce sens.
  • MM. André Tanty et Michel Odet confirment le retrait de la CGT du CPA ; en conséquence, ils ne participeront plus à ses travaux. Tous deux soulignent la qualité du travail accompli depuis 1987 et souhaitent que ce qui a été fait ne soit pas perdu.

Il a donc été décidé que les membres du CPA se réunissent de nouveau afin de réfléchir à la suite à donner au CPA peut-être sous la forme d'une nouvelle structure et au buts de cette structure.

2 - Projets réglementaires

Le Ministère de la Santé est en train de préparer un décret assorti de trois arrêtés concernant l'identification des flocages et des calorifugeages contenant de l'amiante.

Le recensement sera sous la responsabilité du propriétaire du bâtiment ainsi que les travaux qui pourront être effectués par la suite. Le diagnostic de l'état du flocage se fera à l'aide d'une grille d'évaluation et le cas échéant de mesures de concentration de fibres dans l'air. Les laboratoires qui effectueront ces mesures seront agréés. En revanche, les laboratoires qui effectueront l'analyse préliminaire d'un échantillon de flocage afin de déterminer s'il contient ou non de l'amiante ne seront pas agréés.

Les seuils retenus sont ceux mentionnés dans le guide méthodologique et dans la circulaire du mois de septembre 1995 : seuils techniques de 5 et 25 fibres par litre d'air et pour la restitution après travaux, 5 fibres par litre. Le décret présenté au Conseil des Ministres du 31 octobre 1995 devrait paraître avant la fin du mois de novembre.

Le Ministère du Travail prépare de son coté un décret dans lequel les niveaux d'exposition seront abaissé de façon à pouvoir prendre en compte les pics d'expositions. Une seule valeur limite serait proposée, le niveau d'action disparaîtrait.

3 - Troisième conférence internationale sur le mésothéliome

Cette conférence s'est tenue du 12 au 15 septembre dernier à Paris ; y intervenaient, entre autre : les professeurs Bignon, Boutin, Brochard, Mc Donald, Peto. Après les aspects touchant à la biologie du mésothéliome, une matinée a été consacrée aux thérapies géniques. Pour un cancer dont le pronostic est fatal ces thérapies apparaissent comme un espoir. Du point de vue épidémiologique, aucune nouvelle donnée n'est apparue, si ce n'est la confirmation par Mc Donald de l'association mésothéliome / amphiboles.

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